Semaine de l’endométriose, chaque année en mars :
« si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous dans votre prise en charge ? » *. Cf. étude AP-HP résumée à la fin de ce post
Démarche globale de terrain pour l’amélioration d’un terrain défaillant, c’est l’approche de l’endométriose en naturopathie.
L’endométriose relève d’une prise en charge médicale en Iere intention.
Néanmoins des solutions naturelles venant en complément peuvent être proposées par la naturopathie, quelques exemples :
Alimentation anti inflammatoire (de type méditerranéen) : aliments riches en nutriments et en anti oxydants, diminution (suppression) des produits transformés, industriels, riches en graisses saturés, sucres et de nombreux additifs qui peuvent entrainer une réponse immunitaire et inflammatoire iadéquate de l’organisme.
Rôle bénéfique des acides gras poli insaturés de type Oméga 3 (cf. Etude Inserm) présents dans les huiles bio, vierges, de Ière pression à froid (colza, cameline, chanvre, lin,…) et les petits poissons gras (sardine, maquereaux, hareng, anchois,…).
S’interroger sur un possible effet délétère du gluten et des produits laitiers (de vache notamment) … l’élimination de ces produits n’étant pas forcément pertinente pour tous, il est indispensable d’individualiser ! Pourquoi ne pas tester sur une période, des retours positifs ont pu être constatés.
Utilisation des plantes (phytothérapie) :
Certaines plantes ont montré des effets bénéfiques, parmi elles : l’achillée, le gattilier, l’alchémille, l’ortie, l’onagre, …Le conseil est à individualiser pour chaque personne.
Il est important de consulter un médecin avant de prendre un complément alimentaire.
Gestion du stress :
Le stress peut aggraver les soucis de l’endométriose, le yoga, la méditation, la sophrologie, la respiration, la cohérence cardiaque, les techniques de relaxation,… peuvent être d’une grande aide.
Exercice physique :
L’activité physique régulière : marche, natation, vélo, marche nordique, running,… contribue à réduire les désagréments de l endométriose.
Marcher 30 minutes par jour, 3 à 4 fois par semaine, c’est déjà un bon début. L’activité physique est à éviter en post opératoire, voir avec le médecin.
Le Stress oxydatif, nouvelle cible contre l’endométriose : à l’hôpital Cochin, une équipe Inserm a montré que les formes sévères de l’endométriose sont associées à un stress oxydatif important. Leurs travaux suggèrent qu’en bloquant ce phénomène, on pourrait inhiber la prolifération des cellules endométriales. (… décrit Pietro Santulli, co‐ auteur des travaux.)
Ne pas confondre stress physique, psychologique, nerveux, métabolique,… et stress oxydatif.
Le stress oxydatif est le phénomène de production d’éléments toxiques pour nos cellules : les radicaux libres. Notre système de détox permet de s’en débarrasser normalement, cependant en cas de défaillance de ce système, les radicaux libres s’accumulant, des dégâts peuvent se produire, c’est le stress oxydatif.
Autres outils proposés par la naturopathie :
– un nettoyage du foie afin d’excréter les toxines accumulées (détox hépatique).
* étude menée par l ‘AP-HP auprès de 1000 patientes de la cohorte ComPaRe Endométriose, objet : comment améliorer la prise en charge de l’endométriose du point de vue des patientes.
Question posée : « si vous aviez une baguette magique, que changeriez-vous dans votre prise en charge ? »
Les pistes d’amélioration ont pointé :
– l’amélioration de la connaissance et la reconnaissance de la maladie par les soignants (41 %)
– l’amélioration des soins et un accompagnement spécifique (25%)
– l’assurance d’un diagnostic précoce (22 %) https://compare.aphp.fr/endometriose/
- Association Endofrance, à connaître :
https://www.endofrance.org/nos-actions/recherche-scientifique-clinique/
- Livre de recettes (laboratoire COPMED)
Des recettes simples et savoureuses, élaborées par une diététicienne pour les femmes touchées par l’endométriose